Ce mercredi 9 novembre, la ministre du Plan et de la Coopération internationale, a présidé la clôture de l’atelier de présentation de résultats des travaux d’implémentation. Ledit atelier est organisé par le ministère du Plan à travers le bureau technique d’appui à la planification (BTAP) avec l’appui de l’agence de coopération belge ENABEL
Cette rencontre a connu la présence d’une trentaine de cadres venus des départements des Affaires Étrangères, de l’Intégration Africaine, et des Guinéens établis à l’étranger, ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, le ministère de la Jeunesse et des Sports, le ministère des Affaires Sociales, de la Promotion féminine, et des Personnes vulnérables. Objectif : renforcer les capacités des cadres des départements concernés en vue de mieux planifier mais aussi d’exécuter des projets d’envergures importantes. Les participants ont échangé de long en large autour du thème : la conduite des études de faisabilité des projets publics d’investissement.
Il s’agit pour le ministère du Plan et de la Coopération internationale de former 35 cadres sur la conduite des projets publics de développement, provenant de divers ministères.
Pour Madame Pricemou, il y a une nécessité pour notre pays de renforcer les capacités des cadres. Puisque selon elle, nous n’arrivons pas encore à absorber suffisamment les ressources pour réaliser des projets importants.
Elle a indiqué : « Aujourd’hui nous clôturons un atelier de formation qui a duré sur plusieurs semaines et qui a permis de former 35 cadres dans l’élaboration des projets d’investissement et surtout dans la maturation des projets. Comment mener des études de faisabilité, comment surtout asseoir préparer au mieux les projets pour améliorer surtout la mobilisation des ressources sur le projet investissement mais surtout pour améliorer leurs taux d’absorption au niveau de la mise en œuvre « .
Elle poursuivant en disant ‘’Une analyse que nous avons faite dans le cadre du diagnostic pour la préparation du programme de référence Intérimaire (PRI), c’est que nous avions une faiblesse. Non seulement au niveau de la préparation des projets d’envergure importante, mais aussi les projets pour lesquels nous réussissons à mobiliser des ressources, nous n’arrivons pas à absorber suffisamment les ressources que mettaient les partenaires techniques et financiers. Et c’est sur ces questions que nous voulons travailler pour que nous puissions engager un développement beaucoup plus réussi pour la République de Guinée « .
De son côté, le Directeur général du Bureau technique d’appui (BTAP), Aboubacar I Fofana, a fait savoir que ces travaux l’implémentation constituent la dernière phase du processus de formation des cadres sur la conduite des études de faisabilité des projets publics de développement.
Jean Zézé Guilavogui, un participant, exprime sa satisfaction : « J’avoue avec exactitude que les départements ministériels qui s’approprieront des acquis de la formation pourront porter des résultats au sein des départements sectoriels. Parce que ce sont toutes les étapes à franchir pour arriver à une étude de faisabilité que nous avons vues en salle avec le formateur principal. Mais aussi les coachs nationaux qui nous accompagnent dans le processus d’identification, de formulation de gestion et de suivi évaluation, de mécanisme de projet d’investissement public« .
Alhassane Barry
