Au centre de formation professionnelle (CFP) de Matoto, on n’a pas enregistré de forte affluence des apprenants. Mais les formateurs et encadreurs ont massivement répondu à l’appel ainsi que des inspecteurs de la direction nationale de la formation technique et ceux de l’inspection régionale de la ville de Conakry.

Pour le directeur dudit centre, M. Étienne Mamy, sur 449 apprenants au niveau de la 2ème et 3ème année, plus de 100 personnes ont répondu à l’appel. Avant de dire qu’il avait convoqué une réunion d’urgence pour tous les formateurs et les membres de la direction pour prendre ensemble des dispositions nécessaires pour la reprise des cours aux niveaux de leur centre de formation.
A cet effet, dit-il, « j’ai ordonné le directeur des études de tout faire pour que les formateurs soient en possession des programmes, de l’emploi du temps individuel avant la rentrée. Pour que dès le 09 octobre que les apprenants programmés débutent normalement les cours. »
Il a aussi rappelé que le centre de formation professionnelle de Matoto comprend 6 filières à savoir : l’électricité bâtiment, plomberie sanitaire, la mécanique c’est-à-dire, maintenance privilégiée, soudonnerie, la maçonnerie, et la menuiserie.
Poursuivant, M. Mamy assure quant au bon déroulement des programmes dans leur Institution au compte de cette année. « On a donné en temps réel aux formateurs des programmes et des emplois de temps. Et au niveau des apprenants, on a décidé quiconque s’absentera successivement durant 4 jours sans venir d’étudier n’aura pas sa brousse d’entretien », déclare-t-il.

Il a également signalé que le SAF du CFP de Matoto s’entretient avec une délégation de crédit afin de dégager pour l’achat des matières d’œuvre. « Vous pouvons commencer en attendant les matières d’œuvre qui sont à notre niveau avant qu’on soit en possession des autres », dit-il.
Parlant des difficultés, M. Étienne Mamy dira : « au niveau des ressources humaines on a des difficultés. Beaucoup de nos formateurs sont partis à la retraite. Mais au départ, le peu d’enseignants qu’on a, on est obligé de surcharger leurs programmes en attendant que l’État mette à notre disposition d’autres formateurs pour combler ce vide », explique-t-il.
Le Directeur a, au terme de son intervention formulé des doléances auprès des autorités de prendre en charge certaines préoccupations du ministère de l’enseignement technique. Il a également invité des formateurs de mettre leur savoir à la disposition des apprenants. Quant aux apprenants, il les a exhortés de redoubler l’effort pour leur formation. Car dit-il, la formation professionnelle ne trahit jamais.
Abdoulaye Keita