Après le lancement de COCOFGUI  COMPENDIUM des compétences féminines de Guinée, par la première Dame Lauriane  Doumbouya, les guinéennes se sont  réunies à nouveau ce samedi, 7 octobre 2023, au palais  du peuple, autour d’un Panel animé par deux anciennes ministres de la promotion féminine.

Il s’agit  notamment de  Hadja Mariama  Aribot et Hadja Mariama  Djelo Barry, toutes pionnières dans la lutte contre les violences basées sur le genre. Elles ont parlé de l’impact des VBG sur l’autonomisation des femmes en Guinée et ailleurs avec des exemples palpables. Mais également la banalisation de ces pratiques. Une banalisation selon elles dû a nos coutumes.

En abordant ce thème, Hadja Mariama Aribot, ancienne ministre de la promotion féminine s’est apaisante sur le vécu de la femme africaine, mais plus précisément la femme guinéenne. Selon elle, il y a des Maris qui souvent rentrent chez eux dans état d’ivresse, surtout en imposant certaines exigences à sa femme. « Et si  sa femme n’obéit pas,  il va se mettre à la bastonné. les voisins alertés ne peuvent intervenir dans la bagarre parce que y a une coutume de chez nous  qui  dit que si l’homme accroche son pantalon à la porte, de la maison cela signifie que c’est une affaire de pantalon. Donc vous ne devez pas intervenir. Il peut tuer sa femme, et personne ne va intervenir. Il y a aussi des violences exercices sur les femmes qui n’ont pas d’enfants. Plus souvent elles sont  traitées  de tous les noms d’oiseaux. Une chose qui n’est pas normal. les belles sœurs commencent à dire nous voulons une autre femme pour notre frère. Oubliant que ça peut dépendre aussi de l’homme. » , a-t-elle explique

Plus souvent ajoute-t-elle, un couple peut évoluer ensemble jusqu’à ce que la ménopause s’Installe. Et l’homme finira par abandonner sa femme en épousant une autre plus jeune, tout simplement parce qu’il pense que cette femme peut lui donner la maladie, s’il continu à entretenir des relations avec cette femme. Pourtant c’est en ce moment que cette dernière à de plus besoin de lui. Cela peut engendrer des maladies chez cette  femme », a-t-elle martelé.

Pour sa part, Hadja Mariama  Djelo Barry, ancienne ministre de la promotion féminine a  noté qu’il y a des hadis du saint coran qui protège mieux les femmes. A cet effet, pour les connaitre faut les étudier pour se protéger et protéger ses enfants.

Pour elle, en Guinée dès que tu perds ton mari, pendant tu pleures la morts de ton époux ils ferment à clé ta chambre et celle ton Mari pendant   tout veuvage. « Ils disent que les habits de ton Mari, c’est pour les oncles. Mais non ce que un homme un homme sur cette terre appartement à sa femme et ses enfants. Et le problème d’héritage est bien défini dans le Coran, ce qui fait que si vous acceptez de vous instruire,  vous pouvez vous défendre. Il y a aussi le viol que les femmes subissent. Plus quand ça se produit, ils  lavent le linge sale en famille. Et cela en oubliant le choc moral subisse par la victime. La femme guinéenne est protégée par la loi.  Une femme qui n’a pas fait d’enfants dans un foyer, chaque cinq an  est considéré comme un enfant. Donc si vous faites vingt ans de mariage,  en  partageant l’héritage, on considère que vous avez fait quatre enfants. » a-t-elle déclaré

Pour terminer, Hadja Mariam Djelo, a exhorté aux femmes de s’instruire et instruire leurs enfants. Pour elle, l’instruction n’est pas pour les hommes seulement. L’instruction c’est pour les hommes et les femmes.

Toujours dans l’esprit d’unir les compétences féminines  autour d’un idéal de développement commun, en renforçant la visibilité des actions entreprises par les femmes, la plateforme COCOFGUI est maintenant opérationnelle. Déjà,  la  gent féminine a entamé l’instruction sur la plateforme. Et cela  les anciennes ministres ont déjà lancé le ton. Elles se sont fait inscrire sur  site web www.COCOFGUI.org

Thierno Kalifatou Doumbouya

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