A la faveur d’un atelier régional de validation du plan directeur de développement intégré (PDDI) et de celui d’investissement conjoint de l’organisation, une centaine d’experts et de Hauts responsables venus de la Gambie, de la Guinée Bissao, du Sénégal et de la Guinée viennent d’échanger leurs expériences et leurs points de vue sur l’épineuse question de financement durable et direct des marchés financiers des projets d’organismes des Bassins fluviaux pour une exécution rapide et dans le délai de leurs multiples contrats à travers une initiative dénommée Blue peace. Car, aussi longtemps que ceci demeure une palpable réalité, la problématique de financements des projets est toujours restée un défi majeur pour les reaganismes de Bassins notamment L‘OMVG.

Une organisation sous-régionale dont l’essentiel de ses ressources provient des financements mobilisés par les pays membres et, ce, à partir des bailleurs de fonds internationaux, bilatéraux et multilatéraux. Un mécanisme de financement qui donne lieu à un réseau complexe de conventions et de conditionnalités souvent superposées dont les impacts négatifs sont perçus tant sur les délais d’exécution et les coûts de réalisation des projets.
Contrairement à l’initiative du bleu peace qui vise à développer un mécanisme de financement durable dans le but de permettre à L’OMVG d’accéder directement aux différents marchés financiers. Toute chose selon les organisateurs qui passe par la mise en place d’un plan directeur de développement intégré (PDDI). Le Mécanisme prévoit un renforcement de capacités des structures de l’OMVG à travers un programme d’assistance technique, un appui juridique et institutionnel. Pour le Haut-commissaire de L’OMVG, le plan directeur dont il s’agit est un cadre stratégique de planification pour le développement durable de l’ensemble des bassins ; mais aussi un programme d’aménagement et de mise en valeur cohérant pour une gestion intégrée et concertée des ressources en eau et des écosystèmes.
L’atelier de Conakry avait essentiellement pour objectifs entre autres de faire valider le plan directeur et son plan d’investissement conjoint pour les pays membres ainsi que les livrables de l’étude dans leur ensemble. Il se veut interactif et dynamique afin de permettre des échanges de contributions et l’amélioration des livrables ; rappeler la chaine de modélisation déployée pour caractériser les scénarios de développement par des indicateurs hydrologiques, environnementaux et socioéconomiques ; présenter la note technique sur les critères déterminants de la gestion des ressources en eau de l’espace OMVG. Présenter le plan directeur et son plan d’investissement conjoint, sa vision stratégique, son architecture, le programme d’action et la constitution du plan d’investissement conjoint ; présenter les outils de mise en œuvre prévus etc….
L’atelier qui a duré 3 jours a été organisé par l’OMVG en collaboration avec la coopération suisse (DDC), le fonds d’équipement des Nations-Unies (FENU ou UNCDF) sans oublier le consultant BRLI.
La cérémonie d’ouverture était présidée par le ministre de l’Energie, de l’hydraulique et des hydrocarbures, Aly Seydouba Soumah entouré du Haut-commissaire de l’OMVG, Elhadj Lansana Fofana en présence de Mme Christel Alvergne, représentante de l’UNCDF.
Sékou Bantoun Fofana