C’est une initiative de la Direction générale des Impôts (DGI). Ce Cadre de concertation et d’orientation pour le dialogue Etat/secteur privé en gestation est composée de 10 cadres de la DGI, 2 Conseillers fiscaux, 3 de la Fédération des pétroliers, 3 de la Chambre des Mines, 2 de la Chambre du commerce, 2 Experts comptables, 2 CGA. La rencontre s’est tenue ce jeudi 1er juin, dans la salle de réunion de la Direction générale des Impôts sise à Kaloum.

L’objectif est de créer des relations mutuellement satisfaisantes, favorisant la création d’une synergie entre la DGI et les tous les services économiques installés dans le pays. Pour la circonstance, plusieurs interventions ont été faites par ces acteurs représentants la Chambres des mines, du commerce, la Fédération des pétroliers, des Conseillers fiscaux.
Intervenant, le Directeur de la gestion fiscale à la DGI, Cheikh Diallo, est revenu sur les changements au niveau de la Direction. « Nous sommes passés d’une Direction nationale des impôts (DNI) à une Direction générale des impôts (DGI) à l’image des autres pays de la sous-région depuis le 1er novembre 2022 à travers un arrêté du ministère du Budget.
« Les deux choses fondamentales qui changent dans cette nouvelle appellation, c’est une certaine autonomisation financière qui nous doit être accordée et aussi dans la gestion des ressources humaines. C’est un combat, une question de mentalité qu’il faudra changer. Le changement fondamental constaté dans cet arrêté est la création des nouveaux services. Notamment au niveau de la stratégie. Nous avons fait la distinction entre les opérationnels et le pilotage. La nouveauté est la création des directions du pilotage. Ces directions de conceptions des tableaux de bord dans le suivi des activités des opérationnels. Nous avons en l’occurrence une Direction de pilotage des ressources fiscales, une direction de la stratégie de réformes de la performance, une direction des enquêtes fiscales et des investigations, une direction du pilotage, recouvrement, contrôle », a-t-il noté.
Nous avons mis à la tête de ces directions, poursuit M. Diallo, des hommes et femmes souvent des critères bien définis. Et, toujours dans la logique des réformes, nous avons augmenté le nombre de centres des moyennes entreprises (…), a-t-il précisé.
De leur côté, les acteurs des secteurs économiques présents, après avoir exposé certaines difficultés rencontrées, n’ont pas manqué de remercier la Direction générale des Impôts pour cette nouvelle initiative qui leur permettra d’être plus proches des gouvernants.
Intervenant, Elhadj Lansana Kourouma , PDG de la société pétrolière ‘’Nana Télico’’ et président de la Fédération patronale des pétroliers de Guinée a soutenu que cette réunion les a vraiment fait plaisir.
«Parce qu’elle nous a permis de donner nos points de vue sur les questions qui touchent nos activités économiques. C’est une première du genre de réunir toutes les structures faitières, des opérateurs économiques pour discuter ensemble à bâtons rompus pour trouver des solutions à nos différents problèmes (techniques, économiques, sociaux de notre pays). C’est une initiative salutaire et toutes nos félicitations à la direction générale des Impôts. A partir de cette réunion, nous avons compris que l’Etat ne nous lâche pas », a-t-il signifié.
« Vous savez, a ajouté Elhadj Kourouma, à l’image des autres structures, nous avons assez de difficultés liées aux transports, la distribution de produits pétroliers, … avec la faible structure des prix, la péréquation des transports qui ne correspond pas au besoin des transporteurs… », a cité le président de la Fédération patronale des pétroliers de Guinée.
A rappeler que pour faciliter les échanges entre les membres du Cadre de concertation, les numéros et adresses électroniques ont été pris à cet effet. Et, ils se sont engagés à se retrouver dans les plus brefs délais.
Amadou Mouctar Diallo