Située au sud-est de la capitale Conakry à plus de 600km, la préfecture de Guéckédou est encore sous les décombres de la cynique frappe des rebelles des années 2000-2001.

Certes que les populations des localités touchées reviennent peu à peu. Seulement que les infrastructures bâtiments et autres édifices tardent à se construire. De l’entrée principale au centre-ville pour quelqu’un qui quitte Kissidougou, tout est presque en lambeau. Une ville hier de prédilection où se côtoyaient quotidiennement les hommes d’affaires venus du Mali, de la côte D’ivoire, de sierra Léone, du Libéria, Niger, Nigéria etc…. pour ne citer ceux-là.

Vingt-deux ans après, Guéckédou mérite un véritable toilettage de la part de l’Etat mais aussi des hommes de bonne volonté de notre beau pays la guinée. Dans cette préfecture, hors mis la ville, les zones de Yéndè millimou, kassadou, Nongoa, Dembadou et Wolto avaient été sauvagement touchées.

A l’image de la commune urbaine de kissidougou qui avait été elle aussi touchée par la rébellion de 2001 la ville, de Guéckédou est plongée dans une obscurité sans précédent. Et pour le savoir il suffit d’y être vers les 20h de la nuit, un autre facteur qui de nature ne rassure pas les habitants de la localité.

« Nous avons toutefois espoir que le CNRD sous la clairvoyante direction du président colonel Mamadi Doumbouya y pensera surtout que la commune urbaine vient de bénéficier d’un certain nombre de km de bitume a confié un citoyen du quartier hèrèmakonon du centre-ville. »

Un bidon d’huile rouge de 20 litres se négocie actuellement à 195 000 FG tandis qu’il se vend à Conakry à 340 000 voire 350 000 francs guinéens.

Les édifices détruits peuvent servir aujourd’hui de bâtiments en location-vente pour soulager les Populations

Sekou Bantoun Fofana

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