C’est vrai tout citoyen est libre de manifester son mécontentement sur la voie publique. C’est un droit constitutionnel. Mais il est appelé à le faire dans les règles de l’art.

La marche annoncée pacifique des forces vives de Guinée, organisée ce mercredi 10 mai 2023, ne l’a pas été. Comme d’habitude, elle a été marquée par des violences et des dizaines d’arrestations dans plusieurs quartiers de Conakry.  Et ce que l’on puisse dire, le constat n’honore pas le pays.

Des cas de morts et des blessés (manifestants et forces de l’ordre) enregistrés, des boutiques et magasins fermés, des pneus brûlés, des poubelles renversées, des barricades érigées çà et là, c’est l’image offerte par l’autoroute Le Prince dans la journée du mercredi 10 mai 2023 à l’occasion de la marche organisée par les FVG.

Certes, manifester est bien mais il ne signifie nullement empêcher de circuler ou de brigander les citoyens au su et au vu de tous. C’est pourquoi, les organisateurs devaient effectuer un travail préalable qui consistait à sensibiliser leurs militants et sympathisants pour éviter toutes formes de violences.

De l’autre côté, le Gouvernement devrait à son tour prendre des dispositions idoines pour encadrer la marche afin d’éviter la chienlit dans le pays. Car, ceci n’encourage aucun investisseur à venir dans le pays.

En tout cas, au regard de ce qui s’est passé sur l’autoroute Le Prince, les Guinéens sont encore inquiets et se demandent quel sera notre futur.

Et si l’accalmie dans le pays était subordonnée à la réinstallation des Postes Armés (PA) dans les zones chaudes ?

Amadou Oury Garaya, stagiaire 

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