La Direction nationale de la Radio rurale n’a pas dérobé pas à la règle. Comme à l’accoutumée, la 24e revue annuelle a réuni son personnel autour du thème:  » l’enregistrement des naissances et la protection de l’enfance », dans un complexe hôtelier de la préfecture de Forecariah, du 14 au 17 mai. C’est à l’entrée de la ville que la délégation conduite par Mme Aminata Kaba, ministre de l’Information et de la communication est accueillie par les autorités locales, à sa tête, le Préfet de la localité, Colonel Mohamed V Camara. Une haie rythmée se confondant aux applaudissements nourris, symbolisant, si besoin es est, l’adhésion des populations au projet de rectification prôné par le gouvernement afin de jeter les bases d’un développement centré sur l’intérêt exclusif du pays. Un accueil des plus chaleureux. Tout simplement.

Se dirigeant tout droit à la station de Radio rurale de Forecariah, la délégation est impressionnée par la propriété des lieux et l’engagement du personnel dans l’accomplissement des tâches à la grande satisfaction du monde rurale. Au micro de la station locale, Mme le ministre a tout d’abord remercié les populations de Moriyah pour ce climat de paix sans quoi l’on ne saurait parler de développement. Elle a ensuite fait part des mesures prises par son département afin de doter les radios rurales de technologie de pointe. Les antennes seront désormais à l’abri des caprices de la nature. La foudre et autres intempéries ne vont ralentir l’élan de ces stations dont l’importance n’est plus à démonter dans les zones les plus reculées du pays. Un bilan on ne peut plus éloquemment visible sur le terrain. Depuis l’élaboration du budget de chaque direction, qui marque la transparence dans la gestion de la chose publique, en passant par l’achat de quarante (40) émetteurs dotés de technologie de dernière génération, la question de la qualité des dépense n’est plus un sujet tabou au département de l’Information et de la communication.  

De son côté, le Préfet de la localité a saisi l’occasion pour en appeler à la cohésion. Il a, en outre, mis l’exergue sur les idéaux du développement tels que partagés par les autorités et les populations. Il a cloué au pilori le régionalisme et toute chose qui freine le vivre-ensemble. 

Cap sur la Maison des jeunes où une foule compacte chauffe la salle à blanc. Au son et rythme de la musique moderne et traditionnelle. Un autre moment historique, en termes de mobilisation et d’ambiance. Le point culminant, c’est la prestation  d’une troupe folklorique qui a tenu le plus en haleine. Dans la peau des animaux mystiques, la Basse Guinée a revisité son passé culturel riche et varié à travers cette prestation époustouflante.

Pour sa part, Mme Makèmè Bamba, Directrice générale de la Radio rurale de Guinée, au nombre de 35, a décliné une feuille de route dans l’atteinte des objectifs.   » La Radio de proximité que nous sommes, étant la plus proche des populations, est un puissant moyen de communication en direction des communauté à la base »’, estime-t-elle. Afin d’obtenir un changement de comportement au sein des communautés, elle souhaite que le contenu intègre les préoccupations du moment.

          Enregistrement des naissances, au cœur des préoccupations 

Cette place publique dédiée à la jeunesse de la localité est marquée par également des discours dont le point orgue est l’enregistrement des naissances qui fait partie des préoccupations des autorités. En portant cette thématique au pinacle, il apparaît en filigrane l’ampleur que cela pourrait coûter au pays, en termes de développement. Les vibrants hommages de Mme le ministre aux travailleurs de la Radio rurale sonnent comme une marque de reconnaissance de son département. C’est aussi une reconnaissance de la part des autorités pour tous ces efforts fournis sur le terrain par ces acteurs qui vivent au quotidien les réalités des communautés  Plus proches collaborateurs, ils sont également à remercier pour les messages de paix et de développement véhiculés à travers ces radios, estime Mme  le ministre de l’Information et de la communication. Pour avoir une base de données assez fiables et permettre à chaque guinéen d’avoir un acte de naissance, il convient de s’approprier des avantages de l’enregistrement des naissances afin de mieux communiquer sur le sujet au près des communautés au sein desquelles les besoins se font sentir.  Cette démarche ne peut que renforcer cette opération de digitalisation des actes de naissance déjà mise en route par le gouvernement. Il est important de mettre l’accent sur la sensibilisation.  »Les hommes des médias ont la lourde tâche de sensibiliser autours de nous et d’être auprès des populations », affirme la première responsable du département. Il s’agit de prendre en compte, en termes de synergie d’actions, les spécificités propres à chaque entité afin de favoriser l’essor des radios rurales de Guinée.  

J-M MORGAN

Envoyé spécial

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