Les discours grandiloquents sont loin d’être le passe-temps du CNRD et de son gouvernement. La refondation de l’État doit aussi passer par la construction de certains édifices publics, la mise en place de certaines infrastructures, comme des ponts, des routes etc.
C’est ce que le Président de la transition, le colonel Mamadi Doumbouya en fait sa priorité, comme son cheval de bataille. La construction des échangeurs, des ponts et de routes sont une réalité incontestable de nos jours. Plusieurs quartiers en bénéficient de ces avantages aujourd’hui. Simbaya, un des quartiers situé dans la commune de Ratoma, n’en échappe pas également.
Depuis la fondation de ce quartier, aucune politique de développement gouvernemental n’avait touché ce quartier qui regorge de milliers d’habitants. Caractérisé par un manque criard d’eau potable. Pas de marché public digne du nom. Il n’y a ni école publique et de centre de santé publique. Ni aucun commissariat de police. Aucune aire de jeu. Le quartier était enclavé. Ce qui faisait que le quartier était difficile de pratiquer en engins roulants.
Victime souvent d’inondations qui causent de dégâts importants chaque année à cause du manque de caniveaux. Aujourd’hui, il bénéficie d’une route de qualité et de caniveaux. Grâce au programme gouvernemental qui a pour mission. La reconstruction de la ville, la récupération des domaines spoliés de l’État, le déguerpissement des voiries ou emprises des routes.
Cet acte est une aubaine et très salutaire pour les habitants de ce quartier et les usagers de cette route, comme le témoigne ce résident du lieu, Mory Kouyaté : « Vraiment nous sommes contents de ce grand projet qui va nous sauver désormais des inondations et des tas de poussières qui nous fatiguaient dans les années passées. Vraiment nous remercions le colonel Mamadi Doumbouya et toute son équipe pour le travail qu’ils sont en train d’effectuer dans le pays de façon générale et d’avoir pensé à notre quartier en particulier. Car, j’habite ici il y a plus de 30 ans. Mais c’est la première que l’État effectue un travail d’intérêt général ici », a-t-il dit.
Poursuivant, il a demandé au Président de la transition de les aider encore à avoir de l’eau potable. « Je demande au Président de nous aider aussi à avoir de l’eau potable. Depuis 1990 l’eau a arrêté de couler de ma pompe. On se débrouille chez les voisins qui ont construit des forages pour avoir l’eau potable… »
Pour cet usager, « nous sommes vraiment contents. Maintenant au lieu d’attendre dans un long file dans l’embouteillage entre Cosa-Enco5, on va passer par cette route maintenant pour atteindre la Cité ou Cosa rapidement. »
Si le projet est le bienvenu chez la majorité des habitants de ce quartier. Certains restent quand même mécontents à cause du déguerpissement qu’ils ont subis. Une partie de beaucoup de maison a été touchée. Des maisons entières de certains également. Et les cabarets et kiosques d’autres détruits. Un endroit où ils se débrouillaient en faisant le petit commerce pour subvenir à leur besoin quotidien.
Il faut retenir que cette route relie les deux bretelles, Cosa-Nongo et Cité enco5-Lambadji. Cette route qui s’étend plus d’un kilomètre, va permettre aux usagers de la route le prince qui veulent s’y rendre à la Cité, à Cosa, à Nongo ou encore à Lanbanyi, de prendre ce passage ou raccourci pour éviter d’horribles bouchons.
Mohamed Dramé