Le Forum Lanting sur “la modernisation à la chinoise et le monde” s’est tenu, le 21 avril 2023, à Shanghai. Connue pour ses innovations pour un monde multipolaire et équilibré, la Chine continue d’œuvrer sans relâche à la transformation de sa société et de celle du monde grâce à la vision du Parti Communiste Chinois (PCC) sous le leadership éclairé du président Xi Jinping.

La tenue du Forum sur “la modernisation à la chinoise et le monde” à Shanghai, ville où le PCC a vu jour, n’est aucunement anodin. Cette mégapole chinoise est une parfaite illustration de la modernisation et du développement de la Chine. Et c’est dans cette ville que se tient chaque année l’un des plus grands événements économiques du pays notamment China International Impor & Expo avec la participation de plusieurs milliers de personnes venues de tous les continents.

Ainsi, à l’occasion de ce Forum, le Conseiller d’Etat et ministre des Affaires Etrangères, Qin Gang, a été clair dans son discours. « La modernisation à la chinoise et le monde » est “une vitrine de la transformation séculaire en Chine. [Car] Il y a plus de cent ans, c’était à Shanghai que le Parti communiste chinois (PCC) a pris le départ. Depuis un siècle, cette ville a été témoin non seulement des vicissitudes qu’a traversées la nation chinoise, mais aussi et surtout des transformations profondes qui se sont opérées en Chine”.

Cette ville, dévastée avant sa libération, est de nos jours “un pôle plein de vitalité” et est “le plus grand centre économique de la Chine, un centre du développement innovant et une plaque tournante mondiale économique, commerciale et du transport aérien et maritime”.

 Une preuve que le succès de la modernisation à la chinoise “n’est pas tombé du ciel et ni sorti du sol”. C’est une conception bien mûrie et réfléchie par des cadres et des responsables chinois dans le but de promouvoir un développement équilibré et lutter contre les inégalités sociales dans le monde. Partant de cet adage chinois qui dit : « l’arbre doit sa grandeur à ses racines, et le fleuve doit sa longueur à ses sources », on peut affirmer sans risque de se tromper que la nation chinoise a connu des transformations grâce au courage, à la persévérence et à l’amour du travail du peuple chinois. Ce qui a engendré un succès retentissant à travers non seulement le pays tout entier mais également à travers le monde où la Chine est devenue un modèle économique de référence.

Grâce au PCC, toujours fidèle à son engagement initial et à sa mission, faut-il le noter, le peuple chinois a remporté assez de succès économiques dus à “l’aboutissement d’une logique historique, pratique et théorique profonde”.

La modernisation à la chinoise, un choix évident pour un avenir et un devenir stables

Comme mentionné ci-haut, le succès de la Chine n’est pas tombé du ciel encore moins sorti du sol. De par le passé, le pays a “traversé de dures épreuves, [connu] des moments difficiles, mais aussi glorieux, et porte encore un rêve grandiose”.

Dans son discours à l’occasion de ce forum sur la modernisation à la chinoise, le Conseiller d’Etat et ministre des affaires Etrangères, Qin Gang, a reconu que “d’innombrables Chinois aux nobles idéaux, en quête du salut national, se sont tournés vers l’Occident pour rechercher des pistes de modernisation. Mais ils ont tous échoué à sauver la nation d’une situation dangereuse. Ce n’était qu’après la fondation du PCC que la modernisation de la Chine s’était dotée d’un pilier et d’un pilote. Grâce à la forte direction du Parti, nous nous sommes engagés dans une marche grandiose pour faire avancer la modernisation en toute indépendance”. Un courage qui a valu à la Chine, “jadis pauvre et arriérée, [d’être] aujourd’hui la deuxième économie mondiale et le premier pays en termes de commerce de marchandises, de réserve de devises et d’industrie manufacturière, et a mis en place les plus grands systèmes d’éducation obligatoire, de protection sociale et de santé au monde”, selon Qin Gang. Et à travers les ans, le pays est devenu à la fois, l’usine et l’atelier du monde grâce à ses fils qui ont permis à la Chine de “rattraper plusieurs années de retard” par rapport à l’Occident.

La modernisation à la chinoise, un impératif incontournable

A cœur vaillant, rien d’impossible, dit-on. Ainsi, pour le renouveau de la nation chinoise,  le PCC, sous la ferme direction du Comité central du Parti rassemblé autour du Camarade Xi Jinping, a appuyé sur l’accélérateur pour la modernisation à la chinoise. “Nous avons poursuivi les deux miracles que sont le développement économique accéléré et la stabilité sociale durable, accompli les missions historiques de l’éradication de la pauvreté absolue et de la construction intégrale d’une société de moyenne aisance et réalisé l’objectif du premier centenaire. Nous avons accompli une grande transformation de la nation chinoise, passant d’une nation relevée à une nation riche, puis à une nation puissante, et fait en sorte que le grand renouveau de la nation chinoise est entré dans un processus historique irréversible”, s’est réjoui le Conseiller d’Etat et ministre des Affaires Etrangères.

C’est pourquoi, l’APN et le Comité national de la CCPPC ont réélu à l’uninamité, au mois de mars dernier, le charismatique leader et Secrétaire général du PCC, Xi Jinping au poste de Président de la Chine. “C’est le choix de l’Histoire, le choix du peuple. Par sa conviction et son engagement à se dévouer corps et âme pour répondre aux attentes du peuple, le Président Xi Jinping donne le cap pour la modernisation à la chinoise et nous conduit sur une bonne voie de plus en plus prometteuse”, a reconnu Qin Gang

Poursuivant, il a ajouté qu’il y a plus “de 140 ans, Karl Marx a soulevé l’idée d’échapper aux Fourches Caudines, jetant une base théorique importante à l’exploration d’une voie de modernisation autre que celle de l’Occident. Plus d’un siècle après, [la Chine], grâce à une pratique autonome, a inventé une voie de modernisation à la chinoise, créant par là une nouvelle forme de civilisation humaine. Les faits prouvent solidement que la modernisation n’a pas de modèle absolu, et qu’elle n’est pas non plus une question à choix unique”.

Raison pour laquelle, “avec une voie adaptée aux réalités nationales et favorable au développement du peuple, tout pays est en mesure de réaliser le rêve de modernisation. En revanche, toute approche consistant à « se rogner le pied pour l’adapter à la chaussure » ou à copier mécaniquement le modèle des autres sera contreproductive et pourrait même donner des conséquences désastreuses”, a prévenu Qing Gang.

A cet effet, la Chine a porté depuis toujours une vision mondiale tout en œuvrant au développement du monde, apporter plus d’énergies positives à la paix mondiale et plus de nouvelles opportunités. C’est le cas par exemple de la politique de “moyenne aisance” qui a permis de sortir 800 millions de Chinois de l’extrême pauvreté. Pour le moment, c’est le seul pays dans le monde qui a réussi à le faire sans aide extérieure.  Il n’y a aucun doute avec la modernisation à la chinoise, la Chine apportera une plus grande force motrice à l’économie mondiale. Puisque sa vision consiste à voir tous les peuples du monde se prospérer afin d’offrir des choix plus larges au développement partagé des différents pays.  Car, soutient-on, “la modernisation ne devrait pas rendre les riches plus riches ou les pauvres plus pauvres. Elle ne devrait pas non plus se mettre au service que d’une minorité de pays ou de personnes. La prospérité commune de tous les peuples exige un développement partagé de tous les pays. L’Initiative « la Ceinture et la Route » et l’Initiative pour le développement mondial sont des biens publics proposés par la Chine à la communauté internationale, de même que des plateformes ouvertes pour réaliser le développement partagé et la prospérité commune”.

D’ailleurs, depuis le lancement de l’Initiative “Belt and Road”, il y a 10 ans, la Chine a investi près de 1000 milliards de dollars américains et créé 420 000 emplois pour les pays partenaires et transformé en réalité les rêves de nombreux peuples d’avoir des chemins de fer et des ponts, et de sortir de la pauvreté. Une prouesse jamais égalée dans le monde.

C’est partant de ce constat que le Président Xi Jinping a indiqué que “l’objectif ultime de la modernisation, c’est de réaliser un libre et plein épanouissement de l’homme. Et le plein épanouissement de l’homme signifie non seulement la richesse matérielle, mais aussi et surtout l’abondance spirituelle”.

D’ailleurs, la modernisation à la chinoise a aujourd’hui fait rayonner de nouvelles vitalités la civilisation chinoise riche et profonde et apporté davantage de sagesse chinoise à la paix et à la prospérité dans le monde et au progrès de l’humanité.

Aujourd’hui, la Chine est jusqu’ici le seul pays dans le monde à avoir inscrit dans sa Constitution « la poursuite de la voie du développement pacifique ». Elle est aussi le plus grand fournisseur de Casques bleus parmi les membres permanents du Conseil de Sécurité et le seul parmi les cinq pays dotés d’armes nucléaires à s’être engagé à ne pas utiliser en premier les armes nucléaires. De ce fait, les faits l’ont montré, la modernisation de la Chine contribue au renforcement des forces pour la paix et la justice dans le monde.

Il faut noter que “le droit à la modernisation est un droit inaliénable de chaque pays et non un privilège exclusif de quelques-uns. Ceux qui ont déjà réalisé la modernisation ne doivent pas créer des obstacles à la modernisation des autres, et encore moins les réprimer, les contenir et les bloquer, juste parce qu’ils empruntent une voie différente”, a déclaré Qing Gang.

Ajoutant au passage que “la Chine (…) rejette la « construction de murs et de barrières », le « découplage » et la « rupture des chaînes », les sanctions unilatérales ainsi que la pression maximale.”

La Chine défendra l’ordre international

Face à une campagne de dénigrements, de critiques non fondées, et d’ingérence internationale, la Chine est restée elle-même c’est-à-dire respectueuse de « l’ordre international fondé sur des règles ». Mais, ceux qui la critiquent, la diffament et l’accusent, ont vite oublié qu’elle était l’un des Alliés antifascistes qui ont subi la plus lourde perte humaine pendant la Seconde Guerre mondiale, et membre fondateur qui a apposé en premier sa signature sur la Charte des Nations Unies.

Pour cela, elle a réitéré que l’Île de Taiwan “fait partie intégrante du territoire chinois depuis l’antiquité, et les deux rives du détroit de Taiwan appartiennent à la même et unique Chine. Telle est l’histoire de Taiwan, tel est aussi le statut quo de Taiwan. Le retour de Taiwan à la Chine est une composante de l’ordre international d’après-guerre.” Sur la question de Taïwan, la Chine a promis la défense de son territoire, de sa souverainété et de sa sécurité intérieure. Avant de dire : “Ceux qui jouent avec le feu sur la question de Taiwan finiront par se brûler”. Car, explique Qin Gang, “la Chine ne perdra aucune partie de son territoire qui a été restaurée. Et l’ordre international établi d’après-guerre ne sera pas bouleversé”.

 Enfin, il faut noter que la modernisation à la chinoise est une création de la Chine, mais les opportunités qu’elle génère appartiennent au monde entier.

Au terme de ce forum sur la modernisation à la chinoise, le Président Xi Jinping a rappelé, dans une lettre adressée aux organisateurs de cette rencontre que “réaliser la modernisation était une aspiration constante que poursuivait le peuple chinois depuis les temps modernes, et aussi une aspiration commune de tous les peuples du monde”.

Amadou Kendessa Diallo

Amadou Kendessa Diallo

Journaliste Guinée Conakry

Contact: +224 622 48 10 45

E-mail: kenssa2@gmail.com

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